34 ans après, le King Kenny enfourche de nouveau l'incroyable TZ750 dirt track.
« Pendant trois ou quatre ans, je n’avais cessé de bouffer la terre des Harley 750 XR sans recevoir aucune aide de Yamaha qui refusait de construire une vraie moto de dirt. Ça ne les intéressait pas. Puis un jour, ils m’ont fait cette moto. Elle était très légère, développait 120 chevaux contre 75 aux Harley. Elle était surtout terriblement rapide, ne tractait pas et était impossible à ralentir. Je ne l’aimais pas car pour moi, ce n’était pas une façon de construire une vraie moto de dirt, et je ne l’ai pilotée que sur une course. Les gens se souviennent que j’avais alors déclaré qu’on ne me payait pas suffisamment pour rouler avec cette moto. C’est vrai, mais pas seulement : cette course fut simplement la lutte la plus difficile et la plus dangereuse que j’ai menée. De toute ma carrière, je n’ai jamais plus mis autant de talent, d’expérience, de concentration et de précision dans chaque centimètre parcouru. A chaque virage, je venais toucher les bottes de paille posée le long des murs : je n’aurais pas survécu à la moindre faute. Par chance, j’ai gagné cette course. Terminer troisième aurait déjà été un immense exploit, mais personne n’en aurait rien eu à foutre ! »
« Pendant trois ou quatre ans, je n’avais cessé de bouffer la terre des Harley 750 XR sans recevoir aucune aide de Yamaha qui refusait de construire une vraie moto de dirt. Ça ne les intéressait pas. Puis un jour, ils m’ont fait cette moto. Elle était très légère, développait 120 chevaux contre 75 aux Harley. Elle était surtout terriblement rapide, ne tractait pas et était impossible à ralentir. Je ne l’aimais pas car pour moi, ce n’était pas une façon de construire une vraie moto de dirt, et je ne l’ai pilotée que sur une course. Les gens se souviennent que j’avais alors déclaré qu’on ne me payait pas suffisamment pour rouler avec cette moto. C’est vrai, mais pas seulement : cette course fut simplement la lutte la plus difficile et la plus dangereuse que j’ai menée. De toute ma carrière, je n’ai jamais plus mis autant de talent, d’expérience, de concentration et de précision dans chaque centimètre parcouru. A chaque virage, je venais toucher les bottes de paille posée le long des murs : je n’aurais pas survécu à la moindre faute. Par chance, j’ai gagné cette course. Terminer troisième aurait déjà été un immense exploit, mais personne n’en aurait rien eu à foutre ! »
URL vidéo: http://www.youtube.com/watch?v=8k8hJWKIVNs
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